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Articles - La dimension internationale

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nouvel-ordre-mondial-la-dimension-68662

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial : la dimension internationale

On a beaucoup parlé de la notion de « Nouvel Ordre Mondial ». Depuis la naissance du concept au début des années 1990, bien des aspects de cette théorie ont été explorés et exposés. Mais on oublie souvent qu’il s’agit avant tout d’une théorie de politique internationale qui a bien évolué depuis sa naissance. Pour bien comprendre cet aspect du problème, je me propose de revenir aux origines de cette théorie, d’en observer l’évolution au cours des deux dernières décennies et enfin de tenter de faire la part entre certains fantasmes et la réalité du phénomène.

Je précise que la théorie ci-dessous présentée est nommée dans cet article « Nouvel Ordre Mondial », avec des majuscules et des guillemets, pour éviter la confusion avec l’expression « ordre mondial », qui désigne toute instauration d’un ordre (idéologique, diplomatique, politique, économique, que sais-je ?) à l’échelle mondiale (ainsi le monde actuel, fait d’une mondialisation économique dans laquelle s’inscrivent des nations qui ne coopèrent pas nécessairement, le monde des années 1960, fait d’un conflit entre deux blocs diplomatiques opposés sur font de décolonisation, etc. correspondent tous à des « ordres mondiaux »).

Les origines du « Nouvel Ordre Mondial »

Dans un discours prononcé le 11 septembre 1990, le président des États Unis d’Amérique George Herbert Bush a annoncé la venue d’un nouvel ordre mondial, dans lequel l’occident règnerait en maître sur le reste du monde en promouvant partout la démocratie libérale et l’occidentisme (les « valeurs communes » soit-disant partagées par l’ensemble des pays « occidentaux » que j’ai déjà évoquées dans cette note), tandis que les « adversaires de la démocratie », les pays qui voudraient s’opposer à cette avancée irrésistible, seraient châtiés par les États Unis d’Amérique, devenues l’unique superpuissance mondiale et devant assurer le rôle de « gendarme du monde » au nom de la sécurité de tous. Un modèle de société mondiale qui combine à la fois un monde unipolaire (une seule puissance dominante) et un monde uniformisé idéologiquement parlant (l’adoption de la démocratie libérale amérique-unienne sous toutes les latitudes).

En vérité, cette vision du monde est l’objectif depuis 1981 des « néoconservateurs », ces républicains ex-trotskystes qui ont obtenu en moins d’un an la plupart des postes clés de l’administration Reaggan et ont promu entre autres l’adoption à marche forcée de ce qu’ils ont nommé « néolibéralisme », en réalité une forme particulièrement agressive de capitalisme monopolistique, dans le cadre duquel l’état se trouve réduit à portion congrue et, surtout, a comme mission première la défense d’intérêts privés. Cette vision qui ressemble à un fantasme est permise alors par le constat suivant : comme l’URSS, l’ « empire du mal », n’a clairement plus les moyens de ses prétentionscomme l’immobilisme des années Brejnev combiné aux problèmes de développement industriel du gosplan sous Staline (dont les fruits pourris ont gangrené tous l’édifice industriel soviétique dès la fin des années 1970), aux révélations de dissidents soviétiques depuis 20 ans, à l’invasion ratée de l’Afghanistan et à la succession de dirigeants cacochymes (Brejnev, Andropov puis Tchernenko) jusqu’en 1985 ont fait apparaître aux yeux du monde que la « patrie du socialisme réel » était loin d’être le paradis terrestre promis aux travailleurs et promu par les différents PC, il n’est plus besoin de détourner les citoyens de cette voie par le développement d’un état social, d’un « état-providence ». Non seulement l’échec flagrant du soviétisme a permit le déchaînement des foudres néolibérales (et tous les problèmes sociaux qui y sont inhérents), mais il a permit de tabler très sérieusement sur la fin pure et simple de l’URSS, et donc de préparer l’après guerre froide.

C’est là que le Nouvel Ordre Mondial naît, dans certains cénacles connus de l’intelligentsia des experts des États Unis d’Amérique (je pense notamment au CFR) et, surtout, dans certains cercles exclusivement républicains. Tout au délire reaganien sur ce que serait le monde sans l’ « empire du mal », à savoir un monde idyllique dans lequel personne ne remettrait en cause l’hégémonie des États Unis d’Amérique et accepterait sans rechigner sa bienveillante domination, les intellectuels et « experts » néoconservateurs ont lancé la vulgate d’un nouveau monde unipolaire, équivalent intellectuel du « monde communiste » prôné jusque dans les années 1960 par la partie gauche (minoritaire) du politburo soviétique (la partie droite, sur laquelle s’était appuyé Staline, adhérait à l’idée de Boukarine du « socialisme dans un seul pays »). Dans cette perspective, l’anéantissement de l’URSS était un objectif prioritaire. Aussi le retour entre 1982 et 1986 de la course aux armements était-il avant tout destiné à épuiser l’économie soviétique, donc à affaiblir l’URSS. Bien évidemment, à part quelques illuminés, personne ne voulait d’un conflit armé entre les deux grandes puissance, qui se serait soldé peut-être par une apocalypse nucléaire. Le conflit économique était bien plus prometteur, surtout qu’il semblait alors que l’URSS ne soit qu’à une pichenette de l’effondrement. La combinaison des problèmes structurels de l’URSS évoqués plus haut, de la ruine suite à la nouvelle course aux armements, du retour aux violents affrontements internes au PCUS après les accessions de Tchernenko puis (singulièrement) Gorbatchev à la tête du parti (donc du pays), des soudaines et inattendues mesures de glasnost et perestroika et de la guerre économique livrée à grand coups de dévaluation du prix du pétrole ukrainien à l’exportation a effectivement provoqué l’effondrement d’abord du « bloc de l’est » entre 1989 et 1990 et enfin, après la tentative avortée de coup d’état par les plus extrêmes soviétiques contre Gorbatchev, le référendum de Elstine sur le maintien ou non de l’URSS et le sabordage du PCUS par Gorbatchev, la destruction pure et simple du pays, officialisée le 25 décembre 1991.

L’intervention d’une coalition « occidentale » (au sens diplomatique du terme à l’époque, c’est-à-dire le bloc de l’ouest) en Irak en réponse à l’invasion du Koweït par les troupes de Saddam Hussein fournit aux yeux des néoconservateurs « première mouture » le modèle de ce que devraient être dans le futur les conflits armés : l’intervention de la puissance dominante pour remettre dans le droit chemin des « pays voyous » qui rejettent et même luttent contre la démocratie, les droits de l’homme, etc., c’est-à-dire l’occidentisme. On entrerait alors dans une phase nouvelle : après l’affrontement tactique entre deux camps opposés diplomatiquement sous couvert d’opposition (en vérité très secondaire) idéologique, on n’aurait plus que de petites interventions « policières » contre des « voyous » qui perturbent le concert des nations, leur remise sur un droit chemin par le seul garant des « valeurs communes » de toute l’humanité (en vérité les « valeurs communes » théoriques du bloc de l’ouest), les Etats Unis d’Amérique. La conception néoconservatrice en matière de politique étrangère imprègne rapidement les démocrates, auparavant plutôt favorables à la conception d’un monde multi-polaire dans le cadre d’une entente consensuelle entre grands blocs régionaux (le « choc des civilisations » n’est pas encore au goût du jour) tous fondés sur le même modèle et obéissant aux mêmes dogmes économiques et sociaux. Cependant, dès la fin des années 1990, les conceptions du « Nouvel Ordre Mondial » doivent être révisées, puisque la réalité ne se conforme pas aux dogmes néoconservateurs.

L’évolution du « Nouvel Ordre Mondial »

Au tournant des années 2000, trois évènements majeurs obligent à réviser la théorie du « Nouvel Ordre Mondial » :

  • d’abord, en 1999, l’élection de Hugo Chavez au Vénézuela met en place le premier jalon de la fin de la domination amérique-unienne sur l’Amérique du sud, qui était jusque là sa « chasse gardée », etremet en question le rôle de « gendarme accepté par tous » des États Unis d’Amérique

  • ensuite, en 2000, l’élection de Vladimir Poutine en Russie est l’amorce de la résurrection économique et surtout diplomatique du pays, qui avait stagné une décennie durant sous la « gestion prudente » de Boris Elstine, et donc le début de la fin de l’hégémonie amérique-unienne

  • enfin le 11 septembre 2001, les attentats contre le world trade center, qu’ils aient été fomentés par des terroristes islamistes, l’administration Bush nouvellement élue, les services secrets britanniques ou israéliens, les Atlantes de Mû ou autres, marquent aux yeux du monde la fin de l’invincibilité amérique-unienne ainsi que la partition du monde entre blocs civilisationnels antagonistes et inconciliables

Rapidement, très, les néoconservateurs « nouvelle mouture » qui encadrent l’administration Bushs’emparent du thème (démocrate) du « choc des civilisations », théorie avancée par Samuel P. Huntington, figure de premier plan du Council on Foreign Relations (CFR, le principal think tank de relations internationales des États Unis d’Amérique), conseiller de l’administration Carter et grande figure intellectuelle démocrate, pour expliquer la nouvelle donne des relations internationales - au moins pendant la décennie suivant la fin de la guerre froide (la théorie date de 1993 ; elle a été complétée en 1996) -, qui devraient désormais consister en des relations de blocs civilisationnels (caractérisés notamment par la religion) et particulièrement en une opposition croissante entre la « civilisation occidentale » (Amérique du nord et Europe de l’ouest, Israël et l’Australie ayant un pied dedans, un pied dehors) et l’ensemble des autres civilisations (les principales étant les civilisations islamique, orthodoxe, latino-américaine et chinoise, d’autres moins opposées et/ou moins puissantes étant les civilisations africaine, japonaise, hindoue et bouddhiste). La conception néoconservatrice du « choc des civilisations » met l’accent sur l’irréductibilité de l’opposition de la « civilisation islamique » et de la « civilisation occidentale », ainsi que sur le danger que fait courir le terrorisme islamiste à toutes les civilisations. Le « Nouvel Ordre Mondial » alors avancé met fin à la théorie du « monde unipolaire » du début des années 1990, et adopte petit à petit la vision démocrate d’un monde fait de blocs régionaux (ici, civilisationnels) qui s’entendent à l’échelle mondiale pour garantir la pérennité d’une « gouvernance mondiale », laquelle est fixée par un cadre économique (le néolibéralisme et le marché financier mondial et dérégularisé), social (la concurrence généralisée des travailleurs du monde entier) et diplomatique (la solidarité inconditionnelle avec les États Unis d’Amérique, garantie du maintien en place du système).

Ce n’est pas la vision démocrate de la seule entente consensuelle entre blocs régionaux (promue notamment par Bill Clinton lors de la campagne présidentielle de 1992, que l’on pourrait appeler le « consensus international ») ni de la concurrence exacerbée entre civilisations « dominantes » (occidentale, orthodoxe et chinoise, principalement) pour la conquête du monde (vision prônée depuis 1996 par certains intellectuels du CFR, notamment Zbigniew Brzezinski, que l’on pourrait appeler la « concurrence des dominants »), c’est plutôt la synthèse entre la vision néoconservatrice « première mouture » du « Nouvel Ordre Mondial » et le « consensus international » précédemment mentionné. Pour l’instant, aussi bien la « concurrence des dominants » de certains démocrates et le « non-interventionnisme » de certains républicains sont laissés en dehors du coup.

Le « Nouvel Ordre Mondial », après avoir désigné un projet qu’on peut qualifier d’« uniformisateur » (un monde unipolaire qui adopte l’occidentisme sous direction amérique-unienne) désigne à présent une vision « consensuelle » (un monde multipolaire défini sur une entente entre blocs tous partenaires dans un cadre de gouvernance mondiale) du monde futur.

Cette nouvelle conception repose toujours sur la domination d’une oligarchie économique et d’un système de valeurs, mais le changement est majeur sur plusieurs points :

  • d’abord, l’oligarchie dominante n’est pas liée à un état, ni même à une « civilisation »

  • ensuite, le corpus de valeurs qui forme la base de la domination n’est plus l’occidentisme maisle résultat du consensus entre des oligarchies nationales, et comprend donc un modèle politique extrêmement réduit (plus de « démocratie libérale », de « multipartisme », de « liberté » de la presse, etc. imposés : le « Nouvel Ordre Mondial consensuel » laisse aux différents partenaires le soin de définir les modalités de leur régime de domination régionale), en vérité réduit au respect de certains points de dogme économique

  • enfin la domination mondiale ne résultant pas de la domination amérique-unienne sur le reste du monde mais de l’accord entre différents « partenaires » dont l’intérêt bien compris est la survie du système, les institutions mondiales ne s’inscrivent pas nécessairement dans un cadre étatique mondial, et même si cette forme est adoptée, l’état mondial aurait alors une forme fédérale, avec une relative autonomie des différents blocs (qui ne seraient pas alors de simples provinces chargées de relayer les décisions de la puissance dominante)

Ce qui ne change pas, en revanche, c’est le statut des nations : destinées à s’inscrire dans un cadre plus large (un monde sous domination amérique-unienne pour la version « uniformisatrice », un bloc régional ou civilisationnel pour la version « consensuelle »), elles doivent s’effacer et perdre leur souveraineté. Dans ce contexte, la création de grands ensembles communautaires et géographiques basés sur une coopération économique de plus en plus étroite (l’UE, l’ALENA, l’ASEAN, le Mercosur, notamment) et l’exaltation du régionalisme (pour mener à l’indépendance de certaines régions) sont deux armes de premier ordre du « Nouvel Ordre Mondial ». Il ne faut pourtant pas penser que leur activation est uniquement due à l’instauration du « Nouvel Ordre Mondial ».

Fantasmes et réalités

Certains (je pense notamment à Pierre Hillard, auteur d’un excellent Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régionsfont remonter le « Nouvel Ordre Mondial » au début du XXème siècleau prétexte que certains théoriciens, notamment amérique-uniens, prévoyaient déjà la destruction des nations et l’installation d’une oligarchie mondiale dès cette époque. Cette conception pose deux importants problèmes :

  • d’abord, elle suppose que toute tentation oligarchique mondiale est précurseur du « Nouvel Ordre Mondial » ; si il est certain que certaines de ces théories ont inspiré certains théoriciens du « Nouvel Ordre Mondial », il est tout aussi certain que le « Nouvel Ordre Mondial » n’est pas la seule ni la première tentative théorique ou pratique d’instaurer la domination mondiale d’une oligarchie

  • ensuite, elle suppose une cohérence sur plus d’un siècle d’une orientation idéologique dont le « Nouvel Ordre Mondial » est l’aboutissement, ce qui prête le flanc à certaines théories dites « complotistes », pour le moins farfelues

Les théories selon lesquelles par le moyen de complots, certains remontant à plusieurs siècles, certaines groupes d’influence chercheraient à conquérir le monde ne sont pas neuves. Le très fameux « complot maçonnique » en est bien évidemment l’exemple type. En France il a perdu en popularité depuis la fin de la IIIème République et ses trois quarts de parlementaires francs-maçons, mais il reste très vif dans des pays comme les États Unis d’Amérique (état fondé notamment par des francs-maçons, au passage). Sans nier l’existence de certains malades qui cherchent effectivement à « contrôler le monde » (ayant fréquenté certains cercles maçonniques, du Grand Orient de France, sans être initié, je peux attester de leur existence), force est de constater que la franc-maçonnerie est avant tout un moyen pour des personnages de pouvoir de se rencontrer et d’œuvrer ensemble à garantir leurs intérêts dans un cadre somme toute plus original et moins mondain qu’une réception chez tel ou tel ambassadeur, moins administratif qu’un lobby bruxellois ou new-yorkais. De nombreux « clubs » de ce genre existent, quoique beaucoup soient moins étendus.

Certains sont très médiatisés comme le sommet de Davos qui réunit chaque année les décideurs économiques du monde entier, d’autres sont plus discrets comme le club Bilderberg, dans le cadre duquel des personnalités de plusieurs horizons (économie, finance, administration, journalisme, arts, etc.) discutent, confèrent, décident, etc. L’essentiel des décisions prises dans ces cénacles concernent des stratégies d’intégration de tel ou tel pan de l’économie dans le marché mondial, les moyens de favoriser telle ou telle entreprise, dont le président ou vice-président est membre du club, sur le marché national ou mondial, etc. Autant que mon expérience me permet d’en juger, on n’y trouve qu’exceptionnellement des réunions autour d’une idole impie des représentants autoproclamés d’une « race des seigneurs » qui planifient méthodiquement l’asservissement et/ou l’extermination de 80% de la population mondiale. Il est possible que ce genre de réunions aient lieu, mais il est plus probable que les décisions réelles, celles qui sont mises en application, se prennent tranquillement dans des bureaux de New-York, Paris, Londres, New-Delhi, Tokyo, etc. dans les cénacles des décideurs économiques et autres lobby.

L’immense majorité de ceux et celles qui participent à la mise en place du « Nouvel Ordre Mondial » ne sont motivés par rien d’autre que par des considérations économiques, voire par un intérêt de classe. Ceux qui restent, ceux qui se réunissent dans les bois dans de grandiloquentes cérémonies pour y boire le sang d’une vierge en psalmodiant une mélopée pour faire venir les Grands Anciens sur notre monde avant d’entreprendre quelque fornication rituelle, ceux-là ne sont très probablement que peu nombreux à avoir accès au pouvoir réel. Un certain équilibre mental est nécessaire pour gagner la confiance des partenaires sérieux et se faire obéir des acteurs économiques et politiques mineurs, les exécutants, et donc de pouvoir agir de manière déterminante dans l’orientation politique et économique du monde. Nul besoin donc d’Illuminati ni de complot mondial pour expliquer la mise en place progressive du « Nouvel Ordre Mondial ». Que certains grands de ce monde se réunissent pour des cérémonies occultes, c’est certain, mais comme les apparats des francs-maçons, c’est surtout pour la claque, éventuellement pour instaurer une atmosphère propice à délier les langues (du genre « nous sommes ici entre initiés, parlez sans crainte mes frères »), pas parce que le « Nouvel Ordre Mondial » est une étape vers l’instauration d’un monde sataniste et le retour des 666 légions de l’enfer.

Il y a déjà fort à faire pour percer à jour les processus d’inscription du « Nouvel Ordre Mondial » et tenter de s’y opposer* sans en plus prétendre s’attaquer à quelque société secrète ou secte. Les adversaires des nations avancent à visage découvert.

 

Cet article est une reprise d’une note de mon blog, disponible à cette adresse :http://elucubrations.de.brath-z.ove...

 

* : même si j’ai tendance à penser que le « principe de réalité » est la meilleure arme en la matière, comme avec la fin prochaine de la diabolisation de l’Iran que j’ai exposée ici

 

 


Date de création : 30/03/2013 @ 13:22
Dernière modification : 26/02/2014 @ 14:37
Catégorie : Articles


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