La Mondialisation et les complexes militaro-industriel-agro-pharmaceutiques

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11/11/29Comment David Rockefeller et ses amis dirigent le monde (Rockefeller)

 http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-david-rockefeller-et-ses-105085

parmortelune(son site)mardi 29 novembre 2011

Comment David Rockefeller et ses amis dirigent le monde

La commission Trilatérale contrôle le gouvernement Obama

L’oligarchie US défend ses intérêts de classe et garde le contrôle du pouvoir politique à l’échelle nationale en s’appuyant sur des sociétés secrètes telles que les Skull & Bones ou des clubs sélects comme leCouncil on Foreign Relations(CFR). Au plan international, elle utilise des groupes élitistes, par exemple le groupe de Bilderberg qui cherche à intégrer à son projet les oligarchies d’autres pays pour l’émergence d’une gouvernance mondiale. Le rôle de la Commission Trilatérale a récemment été remis en lumière avec la nomination du chef de sa section Europe, Mario Monti, comme Premier ministre italien.
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Kissinger à la Maison-Blanche pour coordonner avec Obama les travaux de la Trilatérale, à gauche George Shultz
Maison Blanche, 20 mai 2009.
Pendant ses dix premiers jours de sa présidence, Barack Obama a nommé onze hauts fonctionnaires issus de la Commission trilatérale à des postes clés de son administration, introduisant ainsi une puissante force extérieure dans le leadership de son gouvernement, mais avec un agenda de base qui porte plutôt préjudice aux citoyens des États-Unis.
Outre ces nominations, Obama a appelé à la Maison-Blanche plusieurs membres illustres de la Commission trilatérale, dont Zbigniew Brzezinski, son principal conseiller en politique extérieure. Brzezinski est cofondateur de la Commission (1973) avec David Rockefeller.
 
La Commission trilatérale a une grande responsabilité dans l’état actuel du monde. Elle fut constituée en 1973 comme un forum mondial de « penseurs », devenus les artisans du tournant multinational pris par le capitalisme dans le sens d’une radicalisation du courant de pensée keynésien le plus classique de l’économie : rôle de l’État, intensification de l’exploitation mondiale du travail, hégémonie militaire mondiale des pays les plus riches de la planète et de leurs compagnies transnationales.
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Henry Kissinger avec Sarah Palin, John McCain, Hillary Clinton et George Bush Jr.
La Trilatérale est une sorte de grand parti politique mondial. D’après son site Web, elle fut créée par des personnalités du Japon, de l’Union européenne, et d’Amérique du Nord (États-Unis et Canada) dans le but de promouvoir et de construire une coopération plus étroite entre les principales régions démocratiques et industrialisées du monde [en opposition au camp socialiste de l’époque] pour partager les responsabilités dans la direction d’un système international élargi.
Selon sa liste officielle, la Commission trilatérale compte 424 membres, dont 87 seulement sont États-uniens. Ainsi, au cours de ses deux premières semaines à la Maison-Blanche, le nombre de représentants gouvernementaux désignés par Obama constitue 12 % de la représentation des États-Unis à la Commission. Il entretient bien d’autres liens avec la Trilatérale, comme par exemple la présence en qualité de membre permanent de William Jefferson Clinton, le mari de la Secrétaire d’État, Hillary Clinton. Voici les onze personnes désignées par Obama :
 Tim Geithner, secrétaire au Trésor 
 Susan Rice, ambassadrice auprès des Nations unies 
 le général James L. Jones, conseiller à la Sécurité nationale 
 Thomas Donilon, conseiller pour les questions de Sécurité nationale 
 Paul Volker, président de la Commission pour la reprise économique 
 L’amiral Dennis C. Blair, directeur du Renseignement national 
 Kurt M. Campbell, secrétaire d’État adjoint pour l’Asie et le Pacifique 
 James Steinberg, Député secrétaire d’État 
 Richard Haass, envoyé spécial du Département d’État 
 Dennis Ross, envoyé spécial du Département d’État 
 Richard Holbrooke, envoyé spécial du Département d’État
L’administration Obama et la Commission trilatérale entretiennent bien d’autres liens. À titre d’exemple, signalons que le groupe informel de conseillers du secrétaire au Trésor, Tim Geithner, réunit les membres de la Commission : E. Gerald Corrigan, banquier et ancien président de la Réserve fédérale ; Paul Volker, aujourd’hui à la tête pensante de la relance économique d’Obama ; Alan Greenspan, le dernier responsable de la Réserve fédérale, et Peter G. Paterson, éminent banquier et investisseur.
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Giscard d’Estaing et la Trilatérale
Frais émoulu de l’Université, Geithner se mit immédiatement au service du « trilatéraliste » Henry Kissinger, aux bureaux Kissinger & Associates. Un autre membre de la Commission trilatérale, le général Brent Scowcroft, un commerçant devenu banquier, fut conseiller officieux d’Obama et mentor de l’actuel secrétaire à la Défense Robert Gates. Robert Zoelick, ancien secrétaire au Commerce et actuel président de la Banque mondiale nommé sous l’administration G.W. Bush, est lui aussi membre de la Commission.
Le site Web signale : « La Commission trilatérale est composée de près de 400 noms illustres du monde des affaires, des médias, des universités, des services publics (à l’exception des ministres de cabinets nationaux actuels), des syndicats et d’autres organisations non gouvernementales des trois régions. Trois présidents (un dans chacune des trois régions du monde susmentionnée), des présidents régionaux, un vice-président et des directeurs constituent la direction de la Commission Trilatérale, en collaboration avec un Comité exécutif incluant une quarantaine d’autres membres ».
Depuis 1973, la Commission trilatérale se réunit régulièrement en séances plénières pour discuter de manifestes politiques élaborés par ses membres. Les politiques sont débattues jusqu’à obtention d’un consensus. Les membres regagnent leurs pays respectifs pour appliquer ou faire appliquer les politiques ainsi approuvées par consensus. L’objectif initial du groupe était l’instauration d’un « Nouvel ordre économique international » [ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation]. Son discours actuel encourage une « coopération plus étroite entre les régions industrialisées démocratiques dominantes du monde, qui assument des responsabilités partagées dans la conduite d’un système international élargi ».
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Prix Nobel de la Paix (comme Obama), Henry Kissinger est impliqué dans plusieurs génocides.
Depuis l’administration Carter, les membres de la Commission trilatérale ont exercé leur influence à de hauts postes contrôlés par le gouvernement des États-Unis : six des huit derniers présidents de la Banque mondiale ; les présidents et les vice-présidents des États-Unis (à l’exception d’Obama et de Biden) ; plus de la moitié de l’ensemble des secrétaires d’État des États-Unis ; et les trois quarts des secrétaires à la Défense.
Durant la période 2009-2012, l’agenda de la Commission reposera sur deux grandes convictions. Premièrement, la Commission trilatérale est appelée à jouer un rôle plus important que jamais pour préserver la direction partagée des pays riches dans un système international élargi. Deuxièmement, la Commission « élargira son cadre pour refléter des changements plus vastes dans le monde ». Ainsi, le Groupe japonais s’est transformé en Groupe Asie-Pacifique, qui inclut des membres venus de Chine et d’Inde, tandis que des personnalités du Mexique ont rejoint le Groupe Amérique du Nord (Canada et États-Unis). Et le Groupe Europe continue d’augmenter avec l’élargissement de l’Union européenne.
 
 
Mise à jour de Patrick Wood (d’August Review.com)
La question de l’« influence indue » nous interpelle, lorsque l’on constate le nombre de membres de la Commission trilatérale nommés à des postes élevés au sein de l’administration Obama. Ils ont la mainmise sur des domaines liés à nos besoin nationaux les plus urgents : crise financière et économique, sécurité nationale et politique extérieure.
Le conflit d’intérêts est flagrant. Avec 75 % des membres non-US, quelle influence cette écrasante majorité continue-t-elle d’exercer sur les 25 % restant ? Par exemple, lorsque Chrysler s’est placé sous la protection et le contrôle de la loi états-unienne sur les faillites dans le cadre du plan de sauvetage de l’administration Obama, un accord a été conclu à la hâte avec le groupe italien Fiat pour sauver cette compagnie. La personne désignée pour conclure l’accord fut le secrétaire au Trésor ou ministre des Finances Timothy Geithner, membre de la Commission trilatérale. Seriez-vous surpris si on vous disait que le président de Fiat, Luca di Montezemolo, est lui aussi un membre de la Commission ? Le Congrès aurait dû interdire ce partenariat au moment où il a été suggéré.
Beaucoup des membres européens de la Commission trilatérale sont aussi de hauts dirigeants de l’Union européenne. À quelles oscillations politiques et économiques sont-ils soumis par la branche états-unienne ?
Si on faisait un sondage sur la question, la grande majorité des ressortissants US diraient que les affaires des États-Unis leur appartiennent, et qu’ils doivent se fermer à toute influence étrangère dictée par des programmes non étasuniens. Mais l’immense majorité des citoyens US n’a pas la moindre idée de ce qu’est la Commission trilatérale, et encore moins de l’énorme pouvoir qu’elle a usurpé depuis 1976, quand Jimmy Carter a été le premier membre de la Trilatérale élu président des États-Unis.
À la lumière de la crise financière actuelle sans précédent, les « trilatéralistes » seraient voués à l’exécration s’ils lisaient les déclarations de Zbigniew Brzezinski (cofondateur de la Commission avec David Rockefeller) consignées dans son livre paru en 1971 intitulé « Entre deux âges : le rôle de l’Amérique à l’ère technotronique ». Brzezinski signalait : « La nation-État, en tant qu’unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice : les banques internationales et les corporations transnationales sont [à présent] les acteurs et les architectes au sens que prenaient autrefois ces termes appliqués à la nation-État ». [Autrement dit, il a jeté au placard les concepts de base d’État-nation, de souveraineté des pays et du rôle de l’État dans la société, pour défendre la vision d’un monde gouverné par les banques et les corporations transnationales].
C’est exactement ce à quoi nous assistons dans toutes les sphères. Les banques et les corporations mondiales sont des cercles qui se resserrent autour de la nation-État, y compris les États-Unis. Elles n’ont aucun respect pour aucun processus, ni pour le Congrès, ni pour la volonté des peuples.
Pourquoi ont-elles maintenu les citoyens US dans l’ignorance sur un sujet qui ébranle les fondations mêmes de notre pays ?
 
La Trilatérale contrôle les grands médias
La réponse est simple : on compte parmi les patrons des grands médias de nombreux membres de la Commission trilatérale, et ils peuvent détourner les informations pertinentes mais dérangeantes. Parmi ces décideurs figurent :
 David Bradley, président d’Atlantic Media Company
 Karen Elliot House, ex-vice-président senior de Dow Jones & Company, et éditrice du Wall Street Journal, qui appartient à Rupert Murdoch. 
 Richard Plepler, coprésident de HBO
 Charlie Rose, de PBS, Service public de radio et télévision des États-Unis. 
 Fareed Zakaria, rédacteur du Newsweek 
 Mortimer Zuckerman, président de l’U.S. News & World Reports.
Il existe beaucoup d’autres connexions avec la haute direction des médias, résultant de l’appartenance ou de la participation aux leviers de commande des transnationales et de l’actionnariat commun. Pour plus d’information, consulter le livre publié originalement en 1978 « Trilaterals Over Washington », disponible [en anglais] en format électronique et gratuitement sur www.AugustReview.com. Ce site contient aussi beaucoup d’articles qui traitent divers aspects de l’hégémonie de la Commission trilatérale aux Etats-Unis et dans le monde.
 
 
Coup d’état Italien : La commission Trilatérale fait main basse sur l’Italie
« Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale.
Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE
et le peuple acceptera le Nouvel Ordre Mondial »
David Rockefeller au C.F.R. (Council on Foreign Relations). 
 
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Il y a 3 années - 1 minute

interview Jacques Attali : le Gouvernement Mondial est entrain de se mettre en marche. - DSK (...)

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Reprenons la citation de Rockefeller : « Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera les hommes du Nouvel Ordre Mondial ». 
 
De là à penser que la crise de la dette a été préparée de longue date il n'y a qu'un pas. La commission Trilatérale serait-elle décidée à ruiner les ménages sur l'autel de la mondialisation ?
Ce qui vient de se passer en Grèce puis en Italie est peut être une avancée décisive. Une avancée avec la nomination de Mario Monti (Président de la Commission Trilatérale zone Euro) vers l' émergence de ce que Nicolas Sarkozy nous a promis en ces termes en janvier 2008 "Nous irons ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial et personne , je dis bien personne ne pourra s' y opposer". 
 

 
On comprend mieux la nécessité de faire tomber par tous les moyens (y compris la guerre) les gouvernements des pays du monde qui ne jouent pas le jeu. 
 
 
Trente ans d’une institution secrète

Les Pouvoirs opaques de la Trilatérale
 
Dirigeants des multinationales, gouvernants des pays riches et partisans du libéralisme économique ont vite compris qu’ils devaient se concerter s’ils voulaient imposer leur vision du monde. Dès juillet 1973 (la même année - création de l’argent dette dans un contexte de mondialisation financière sans limites la Banque de France abandonne son rôle de service public), David Rockefeller lance la Commission trilatérale, qui va marquer le point de départ de la guerre idéologique moderne. 
 
Il y a trente ans, en juillet 1973, à l’initiative de M. David Rockefeller, figure de proue du capitalisme américain, naissait la Commission trilatérale. La Commission entend alors devenir un organe privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des pays de la triade (Etats-Unis, Europe, Japon). Sa charte fondatrice résume : « Centrée sur l’analyse des enjeux majeurs auxquels font face l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest et le Japon, la Commission s’attache à développer des propositions pratiques pour une action conjointe. Les membres de la Commission regroupent plus de 200 distingués citoyens provenant des trois régions et engagés dans différents domaines . »
La création de cette organisation opaque, où se côtoient à huis clos et à l’abri de toute compromission médiatique des dirigeants de multinationales, des banquiers, des hommes politiques, des experts de la politique internationale, ou encore des universitaires, coïncide à ce moment avec une période d’incertitude et de turbulence dans la politique mondiale. La Trilatérale s’impose comme un des principaux instruments, soucieuse à la fois de protéger les intérêts des multinationales et d’« éclairer » par ses analyses les décisions des dirigeants politiques.
L’élite rassemblée au sein de cette institution fort peu démocratique ­ et que la démocratie inquiète dès lors que des groupes autrefois silencieux s’en mêlent ­ va s’employer à définir les critères d’une « bonne gouvernance » internationale. Elle véhicule un idéal platonicien d’ordre et de supervision, assuré par une classe privilégiée de technocrates qui place son expertise et son expérience au-dessus des revendications profanes des simples citoyens.
Les thèmes débattus au sein de cette oligarchie de la politique internationale, dont les réunions annuelles se déroulent en différentes villes de la Triade, le sont dans une discrétion qu’aucun média ne semble plus vouloir troubler. Chaque sujet fait l’objet de rapports annuels (The Trialogue) et de travaux thématiques (Triangle Papers) réalisés par des équipes d’experts américains, européens et japonais triés sur le volet. Edités régulièrement depuis une trentaine d’années, ces documents publics traduisent l’attention de la Trilatérale à des problèmes globaux censés transcender les souverainetés nationales et appeler l’intervention des pays riches : réforme des institutions internationales, mondialisation des marchés, environnement, finance internationale, endettement des pays pauvres, etc.
Ces interventions s’articulent autour de quelques idées fondatrices qui ont été largement relayées par le politique. 

- La première est la nécessité d’un « nouvel ordre international ». Les attentats du 11 septembre 2001 ont fourni une nouvelle occasion de rappeler, lors de la rencontre de Washington en avril 2002, la nécessité d’un « ordre international » et d’« une réponse globale » auxquels les principaux dirigeants de la planète sont enjoints de collaborer sous la houlette américaine. Lors de cette réunion annuelle de la Trilatérale, MM. Colin Powell (secrétaire d’Etat américain), Donald Rumsfeld (secrétaire à la défense), Richard Cheney (vice-président) et Alan Greenspan (président de la Réserve fédérale) étaient présents.

- La seconde idée fondatrice, qui découle de la première, est le rôle tutélaire des pays de la triade, en particulier des Etats-Unis, dans la réforme du système international. Les autres pays devront l’intégrer en acceptant le commandement qu’il s’est donné. L'Intervention américaine en Irak, l'appui à la politique israélienne, etc. en sont des exemples.

- La troisième caractéristique fondatrice de la Trilatérale : son aversion pour les mouvements populaires. Elle s’était exprimée dans le célèbre rapport de la Commission sur la gouvernance des démocraties rédigé par Michel Crozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki. 
Dès 1975, ce texte dénonçait les « excès de la démocratie » qu’exprimaient aux yeux des auteurs les manifestations contestataires de l’époque. Celles qui, un peu comme aujourd’hui, mettaient en cause la politique étrangère des Etats-Unis (rôle de la CIA dans le putsch chilien, guerre du Vietnam, etc.) et réclamaient la reconnaissance de nouveaux droits sociaux. Ce rapport provoqua à l’époque nombre de commentaires indignés, qui dirigèrent leurs feux contre l’administration démocrate du président Carter, qui fut membre de la Trilatérale (comme, plus tard, le président Clinton).
 
Loin d’être un « vieux serpent de mer » qui referait surface au ravissement de quelques adeptes d’ésotérisme et de « théorie du complot », la Commission trilatérale est une institution bien établie, dont la discrétion facilite la collusion entre responsables politiques et grandes entreprises. Selon M. David Rockefeller : « Les idées mises en avant par les rapports de la Commission trilatérale sont devenues des politiques officielles ».
Ainsi se dessine la trame d’un pouvoir diffus, opaque, presque insaisissable, qui tisse ses liens à travers des clubs fermés et des rencontres internationales dont le forum de Davos représente l’expression la plus ostentatoire. Dans ces lieux de rencontres, d’échanges, de tractations gravitent les mêmes protagonistes, s’élaborent les analyses et les compromis qui précèdent souvent les grandes décisions. La Commission trilatérale est une des pièces de cet échiquier polymorphe. Elle consolide l’alliance entre le pouvoir des multinationales, de la finance et de la politique, grâce à un réseau d’influences dont les ramifications s’étendent aux principaux secteurs de la société.
 
 
En écrivant cet article je ne puis m'empêcher de penser au livre de Aldous Huxley « le meilleur des mondes »
Dans le monde décrit par l'auteur, l'immense majorité des êtres humains vit au sein de l'État Mondial – seul un nombre limité de sauvages est regroupé dans des réserves. Bien que l'enseignement de l'Histoire soit jugée parfaitement inutile dans ce monde, on apprend néanmoins que les sociétés anciennes ont été détruites par un conflit généralisé connu sous le nom de « Guerre de Neuf Ans ».
 
 
Sources :

« August Review.com », 30 janvier 2009, « Obama : Trilateral Commission Endgame », par Patrick Wood. 
Etudiant chercheur Sarah Maddox. 
Tuteur : Peter Phillips, Université d’Etat de Sonoma. 
Patrick Wood (August Review.com) / Réseau Voltaire / Projet censuré.
David Rockefeller, Georges Berthoin et Takeshi Watanabe, préface aux Task Force Reports : 9-14, New York University Press, 1978, p. IX.
Olivier Boiral Professeur à l’université Laval (Canada) 
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677
La commission Trilateral influence la zône Euro
http://www.augustforecast.com/2011/11/11/trilateral-commission-influence-in-the-eurozone/
Alain Cotta, membre de la Trilatérale
http://www.agoravox.tv/actualites/citoyennete/article/alain-cotta-membre-de-la-29616
Alain Cotta, membre de la Trilatérale flingue la monnaie unique
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/alain-cotta-flingue-la-monnaie-98381
La liste des de la commission Trilatérale en Europe
http://www.trilateral.org/download/file/TC_list_10-11_2.pdf
La liste des membres de la commission Trilatérale en Amérique du nord
http://www.trilateral.org/download/file/NA_list_10-11(2).pdf
La liste des membres de la commission Trilatérale dans la zone Asie/Pacifique
http://www.trilateral.org/download/file/PA_list_10-11.pdf
 


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Bilderberg 2011 : Le député européen Mario Borghezio tente de s'infiltrer dans l'hôtel


Les réactions les plus appréciées

  •  votes : 21 
    Par 
    Marc Blanchard (xxx.xxx.xxx.125) 29 novembre 2011 18:52
    Marc Blanchard

    On a les noms. 
    Peut être devrions nous organiser et nous cotiser pour engager des mercenaires. Pour cela il suffit d’aller en Libye ou e Syrie. Il y en a plein. 
    400 mecs et sales bonnes femmes style Hilary à éliminer. C’est ce qu’ils arrivent à faire en 2 heures à Gaza à Tripoli, au Yémen et dans de nombreux autres endroit du monde.

  •  votes : 14 
    Par Richard Schneider (xxx.xxx.xxx.240) 29 novembre 2011 18:02
    Richard Schneider

    à l’auteur :

    Très bon article - un peu long. Peut-être parce qu’il se veut le complet possible.
    Certes, j’ai du mal à partager entièrement tous vos points de vue, mais j’ai appris beaucoup de choses.
    En tout cas, vous démontrez parfaitement que cette "mondialisation heureuse" est un sorte de magmas, indéfinissable, qui profite à un petit nombre de privilégiés et abruti littéralement les peuples.
    Je tiens à vous féliciter pour les sources que vous avez noté en fin d’article.
     
  •  votes : 11 
    Par picpic (xxx.xxx.xxx.28) 30 novembre 2011 02:04

    C’est précisément à ça que travail monsanto, éviter qu’on ne puisse sortir du jeu.
    Si tu possèdes l’alimentation, la, tu as tout ad vitam et personne peut quitte la partie ! 
    Pourquoi monsanto, au nom d’une lutte contre la famine, fabrique des semences..."stériles" ?
    C’est un non sens, cela produit le contraire...C’est pour cela d’ailleurs qu’ils ne mettent pas en avant ce..."détail" dans leurs semences, mais leurs soit disant efficacités techniques.

    J’imagine bien un scénario de sf, ou une compagnie sauve l’humanité d’un fléau en nous implantant à tous des supers poumons artificiels, quelques générations plus tard, c’est dès la naissance qu’on implante les super organes...Cette société est toute puissante, car il faut non seulement rembourser nos poumons implanté à la naissance, mais payer régulièrement pour leur entretient...
    Le final, c’est qu’on découvre que la fameuse maladie fut créée par la compagnie elle même.

  •  votes : 11 
    Par TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE EX DP sante social(xxx.xxx.xxx.154) 29 novembre 2011 18:00
    TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE sante social


    ON SAVAIT BIEN QU ’ILS ETAIENT DERRIERE TOUT CELA ....LA CRISE ET CIE..LES

    ROTSCHILD...ROCKFELLER...KISSINGER...GOLDMAN SACHS...LEHMAN BROTHERS

    SARKOZY...MERKELL. societe generale....BNP...

    TOUS AUX ORDRES DE LA FINANCE INTERNATIONALE.

    SOUTENONS LES INDIGNES...DE WALL STREET DE LA DEFENSE ... DE MADRID DE

     LONDRES ET DE TOUTES LES CAPITALES DU MONDE

    INDIGNEZ VOUS ET S’ IL LE FAUT REVOLTEZ VOUS CONTRE CES MONSTRES CUPIDES...

Réactions à cet article

  •  votes : 5 
    Par ROBERT GIL (xxx.xxx.xxx.170) 29 novembre 2011 17:11

    sacré David, il fait parti de tout les bons clubs.....
    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/19/le-bilderberg-fantasme-ou-realite/

  •  votes : -16 
    Par Mor Aucon (xxx.xxx.xxx.2) 29 novembre 2011 17:19
    Mor Aucon

    Comment fait-on pour écrire sans sourciller que : « [le] courant de pensée keynésien le plus classique de l’économie : rôle de l’État, intensification de l’exploitation mondiale du travail, hégémonie militaire mondiale des pays les plus riches de la planète et de leurs compagnies transnationales. »

    Avez-vous lu Keynes ou vous limitez-vous à exacerber la violence des foules , telle une tricoteuse de 1789, sur toutes les places publiques ( infoguerilla.frsos-crise.over-blog.com,anendtoempire.wordpress.com ,babylon-burning.blogspot.comle réseau du faisan [voltai] rien, etc...) ?Patrick Wood ou Mortelune ?.. Du Faisan ou du Couillon ? De l’aile ou de la cuisse ?

  •  votes : 4 
    Par iris (xxx.xxx.xxx.51) 29 novembre 2011 17:42

    ou l’art de tirer les ficelles !!
    très bon article -merci

  •  votes : 11 
    Par TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE EX DP sante social (xxx.xxx.xxx.154)29 novembre 2011 18:00
    TOUSENSEMBLE retraité FRONT DE GAUCHE sante social


    ON SAVAIT BIEN QU ’ILS ETAIENT DERRIERE TOUT CELA ....LA CRISE ET CIE..LES

    ROTSCHILD...ROCKFELLER...KISSINGER...GOLDMAN SACHS...LEHMAN BROTHERS

    SARKOZY...MERKELL. societe generale....BNP...

    TOUS AUX ORDRES DE LA FINANCE INTERNATIONALE.

    SOUTENONS LES INDIGNES...DE WALL STREET DE LA DEFENSE ... DE MADRID DE

     LONDRES ET DE TOUTES LES CAPITALES DU MONDE

    INDIGNEZ VOUS ET S’ IL LE FAUT REVOLTEZ VOUS CONTRE CES MONSTRES CUPIDES...

    •  vote : 0 
      Par Marco ferrouge (xxx.xxx.xxx.231) 1er décembre 2011 02:04
      Marco ferrouge

      Ton post commence bien, et puis ça finit en petit bras vengeur estudiantin, avant d’aller en boîte gober son acide et se coucher chez papa maman pour approfondir la branlette... Quand j’entends le mot indigné, je sors mon ... pantin altermondialiste et je lui met mon pied au cul... Vous n’êtes là que pour canaliser la révolte, faire croire aux désespérés que la révolution tourne toute seule, qu’ils peuvent rester chez eux, on s’en occupe... Vous êtes les idiots utiles de la mondialisation, leur itinéraire de repli (mon expression favorite). Un monde mondial est un monde totalitaire, comme les mégapoles ont déshumanisé les sociétés humaines. La nation est la seule échelle culturelle et sociétale acceptable... Qui garantisse la protection, le choix et la diversité.

  •  votes : 14 
    Par Richard Schneider (xxx.xxx.xxx.240) 29 novembre 2011 18:02
    Richard Schneider

    à l’auteur :

    Très bon article - un peu long. Peut-être parce qu’il se veut le complet possible.
    Certes, j’ai du mal à partager entièrement tous vos points de vue, mais j’ai appris beaucoup de choses.
    En tout cas, vous démontrez parfaitement que cette "mondialisation heureuse" est un sorte de magmas, indéfinissable, qui profite à un petit nombre de privilégiés et abruti littéralement les peuples.
    Je tiens à vous féliciter pour les sources que vous avez noté en fin d’article.
     
    •  vote : 1 
      Par ObjectifObjectif (xxx.xxx.xxx.198) 15 avril 23:37

      Je soutiens ces compliments.

      Il faut bien comprendre qu’il y a une seule action que nous faisons tous pour le moment, qui permet à ces oligarches de maintenir et accroitre leur pouvoir : accepter leurs monnaies !

      Pour mieux comprendre : http://www.agoravox.fr/actualites/e...

      Tant que vous acceptez leurs monnaies en échange de votre travail ou de vos biens, et tant que vous leur implorez des "crédits", vous augmentez leur pouvoir, car vous leur donner votre propre pouvoir sur vous-même : vous donnez votre liberté et vous devenez leur esclave consentant...

  •  votes : 4 
    Par citoyenrené (xxx.xxx.xxx.253) 29 novembre 2011 18:22
    citoyenrené

    merci pour cet article très détaillé et documenté

  •  votes : 3 
    Par Jason (xxx.xxx.xxx.101) 29 novembre 2011 18:30
    Jason


    Je ne veux pas défendre ce genre d’associations.

     je dirai simplement que le droit de réunion, publique ou privée existe, qu’on le veuille ou non. Et que le secret est la marque de fabrique de ces associations.

    Maintenant, ce qu’il faut regarder, c’est le fait que le capital connaît une forme d’internationalisation jamais égalée, tandis que le travail et les mouvements qui le représentaient ne se sont jamais vraiment internationalisés. On est passé du communisme dans un seul pays (URSS) au capital dans le monde entier.

    Nous sommes en face d’une défaite d’un mouvement né au XIXème, et je crains bien que ça ne changera pas avant longtemps.

    Scandale ou pas. S’indigner, quand on n’a aucun pouvoir à l’échelle mondiale, ça ne sert à rien.

    Désolé, mais je ne crois plus au pouvoir des urnes. C’est trop frelaté. Et, je n’ai rien d’autre à proposer.

    •  votes : 3 
      Par Richard Schneider (xxx.xxx.xxx.240) 29 novembre 2011 18:44
      Richard Schneider

      @Jason :

      Je souscris entièrement à votre remarque qui est frappée du coin du bon sens :
      "Maintenant, ce qu’il faut regarder, c’est le fait que le capital connaît une forme d’internationalisation jamais égalée, tandis que le travail et les mouvements qui le représentaient ne se sont jamais vraiment internationalisés. On est passé du communisme dans un seul pays (URSS) au capital dans le monde entier."
      Ce capitalisme mondialisé a complètement annihilé les forces réellement capables de lui résister.
      Complètement "choqués", les peuples sont manipulés et divisés. Ce n’est certes pas par les urnes que viendra le salut. Ni par la rue - à moins d’une extraordinaire prise de conscience internationale ...
      En réalité, je n’ai pas, moi non plus, grand-chose à proposer.
      Amicalement,
      RS
    •  vote : 1 
      Par rastapopulo (xxx.xxx.xxx.227) 30 novembre 2011 12:03
      rastapopulo

      C’est pas l’idéologie qui compte pour un mondialiste si les lieux de production sont séparé du lieu de consommation. C’est une technique très ancienne de domination impériale dont nous a sauvé le concept novateur de nation sans expansionnisme.

    •  votes : 2 
      Par al.terre.natif (xxx.xxx.xxx.178) 30 novembre 2011 15:41

      "S’indigner, quand on n’a aucun pouvoir à l’échelle mondiale, ça ne sert à rien"

      C’est bien la nature du piège dans lequel nous sommes. Nous avons l’impression que face à cette monstruosité globale, la seule solution possible devrait être globale.... et donc qu’il nous faut passer par un gouvernement, ou bien par l’Europe, ou encore par l’ONU ... et donc que nous, petites fourmis, nous n’avons aucun pouvoir.

      Je suis persuadé (peut être à tord) que la (les) solutions sont avant tout locales.
      (voir d’ailleurs ce docu "Solutions locales pour un désordre global")

      Petite explication : 
      - il faut que beaucoup agisse pour que les choses changent.
      - Au niveau de l’individu les seuls actions concrètes et répétées sont locales !
      - Plusieurs changements locaux amènent à des changements plus globaux.
      - Donc agir au niveau local, avec ses propres convictions et moyens, est la seule solution pour changer réellement les choses.

      Pour aller plus loin, il n’existe pas 1 solution miracle, mais une multitude de petits bouts de solution. La diversité est une force, et les actions qui paraissent contradictoires au niveau strictement local sont parfois convergentes à un niveau plus global... 

      Tu ne crois plus au pouvoir des urnes, moi non plus. Mais est-ce que ma proposition pourrait t’aider ?

    •  vote : 1 
      Par Traroth (xxx.xxx.xxx.208) 30 novembre 2011 16:18
      Traroth

      @Jason : le droit d’association, comme tout droit, a ses limites. Ou en tout cas devrait en avoir. Le problème de fond, c’est la participation de tous les secteurs d’influence à ces organisations : médias, politiques, chefs d’entreprises, hauts fonctionnaires, chercheurs, syndicalistes, et le fait qu’on y prend des décisions en secret. La véritable démocratie implique que les électeurs sachent ce que les élus font, afin de pouvoir choisir en connaissance de cause au moment des élections. C’est totalement incompatible avec le secret ! Le secret transforme l’exercice démocratique en simple comédie !

    •  vote : 0 
      Par Mor Aucon (xxx.xxx.xxx.81) 30 novembre 2011 18:26
      Mor Aucon

      Le secret vs la démocratie. C’est intéressant mais il faudrait développer car faire de la transparence totale une condition nécessaire de la démocratie me paraît un peu beaucoup extrémiste. Je ne défend pas plus le culte du secret que le culte de la transparence. Cette dichotomie me semble, elle aussi, un reflux judeo-chrétien mal digéré.

    •  vote : 0 
      Par rastapopulo (xxx.xxx.xxx.36) 30 novembre 2011 22:37
      rastapopulo

      La question n’est même pas pour ou contre le secret en général mais de quel secret il s’agit. Améliorer le monde à sa façon (donc en se réservant le pouvoir) non merci. L’impérialisme n’est pas une blague.

    •  vote : 1 
      Par ObjectifObjectif (xxx.xxx.xxx.198) 16 avril 23:15

      @ al.terre.natif : "Je suis persuadé (peut être à tord) que la (les) solutions sont avant tout locales.

      (voir d’ailleurs ce docu "Solutions locales pour un désordre global")

      Petite explication : 
      - il faut que beaucoup agisse pour que les choses changent.
      - Au niveau de l’individu les seuls actions concrètes et répétées sont locales !
      - Plusieurs changements locaux amènent à des changements plus globaux.
      - Donc agir au niveau local, avec ses propres convictions et moyens, est la seule solution pour changer réellement les choses.
      "

      J’arrive à la même conclusion. Une action nécessaire est de refuser d’utiliser des monnaies arnaques, c’est à dire des monnaies que seuls les banquiers privés peuvent créer.

      cf http://www.agoravox.fr/actualites/e...

      Il nous faut une ou des monnaies équilibrées entre les citoyens.

  •  votes : 21 
    Par Marc Blanchard (xxx.xxx.xxx.125) 29 novembre 2011 18:52