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Actions concertées des faux-monnayeurs (Fed et BCE) (F.E.D)

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Actions concertées des faux-monnayeurs (Fed et BCE) pour relancer l’inflation dans l’idée …
Par Pierre Leconte - Forum Monétaire
Publié le 20 septembre 2012
979 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
 

Il Il est évident que les deux principales banques centrales occidentales (Fed et BCE) avec l’accord tacite des gouvernements, lesquels n’ont plus aucune marge de manoeuvre budgétaire puisque les finances publiques étatiques sont en situation de faillite virtuelle ou réelle, ont entrepris une action concertée pour relancer à grande échelle l’inflation, dont elles espèrent l’allègement de la crise globale d’endettement. Cette situation a un caractère tristement historique puisqu’avec le Quantitative Easing Forever illimité (aux USA surtout), c’est tout le Système monétaire international qui entre dans une zone inconnue et follement dangereuse. Les seuls résultats qu’obtiendront des deux principales banques centrales, après une embellie de courte durée consécutive à leurs manipulations, seront: 1/ la constitution d’une bulle majeure des actifs financiers (actions) et réels (métaux précieux / matières premières) du fait de l’énorme masse monétaire ainsi créée ex nihilo qui entretiendra leur hausse, 2/ la progression de l’inflation puisque la liquidité créée en excès par rapport aux biens effectivement disponibles finira par entrer dans l’économie réelle et 3/ la chute accélérée du dollar US contre la plupart des monnaies, en particulier l’euro dont il faut redorer le blason pour faire croire qu’il est définitivement sauvé, puisque la crise monétaire est en train de passer de la périphérie du Système (l’euro) à son cœur lui-même ( le dollar). Plus que jamais, il importe de sortir des obligations (tant publiques que privées ou d’entreprises) qui, en période d’anticipations inflationnistes, constituent le pire placement pour ne conserver que les actions européennes (bien moins chères que les américaines) et les actifs réels (métaux précieux / matières premières) qu’il faut traiter en réalisant des allers-retours réguliers pour engranger des profits successifs et ainsi éviter de se faire prendre dans les mouvements intermédiaires de correction qui seront de plus en plus significatifs au fur et à mesure que leur hausse s’accélérera. 

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L’abominable John Maynard Keynes, lui-même, pourtant l’inspirateur du laxisme monétaire caractérisé et de la dépense publique hypertrophiée comme pseudo moyens de faire croitre les économies, écrivait dans l’un de ses rares moments de lucidité (dans son livre intitulé “Sur la monnaie et l’économie”, réédité en 2009 par la Petite Bibliothèque Payot, page 21): “La dégradation progressive de la valeur de la monnaie à travers l’histoire n ‘est point un accident. Deux grandes forces motrices lui sont sous-jacentes: l’impécuniosité des gouvernements et l’irrésistible influence politique de la classe des débiteurs. La faculté de taxer les gens en dépréciant la monnaie a toujours été inhérente à la souveraineté de l’État depuis que l’Empire romain en fit la découverte. La création d’instruments libératoires a toujours été et est encore l’ultime recours de tout gouvernement, et aucun Etat ni aucun gouvernement n’est disposé à proclamer sa propre banqueroute aussi longtemps que cet expédient n’a pas encore été utilisé“. Nous y sommes en plein! La fuite en avant dans laquelle le tandem Obama-Bernanke s’est engagé est abominable pour le dollar US.

 

Tout cela finira très mal. Ce sont les banquiers centraux qui en porteront la culpabilité principale, pas les acteurs de marchés lesquels ne font que tenter de se protéger ou de tirer avantage des dérives organisées par les faux-monnayeurs qui nous gouvernent. Dans l’histoire, toutes les monnaies fiduciaires de papier, parce que nécessairement sujettes à l’inondation monétaire à laquelle les pouvoirs publics finissent généralement par avoir recours pour tenter de s’exonérer de leur mauvaise gestion de l’économie, ont successivement vu leur pouvoir d’achat s’écrouler… Et c’est la monnaie de réserve mondiale centrale (en l’occurrence aujourd’hui le dollar US) qui finit par subir le choc de plein fouet quand ses satellites (en l’occurrence l’euro, le yen japonais, le franc suisse, la livre sterling et les autres) parviennent tant bien que mal à dévier la menace, la plupart du temps parce que les autorités qui les émettent organisent leurs “dévaluations compétitives” ou vendent leurs réserves de change jusqu’ici placées dans la monnaie de réserve mondiale centrale. C’est ainsi qu’après la fin de l’étalon-or, dans l’entre deux guerres mondiales, la livre sterling a perdu son statut privilégié de monnaie de réserve. C’est maintenant au dollar US de subir le même sort. La seule alternative pour se protéger de sa chute consiste à acheter de l’or (l’anti-dollar US par excellence) et accessoirement de l’argent-métal, du platine ou du palladium qui devraient tous monter au moins en proportion de la chute de la monnaie dans laquelle ils sont exprimés.

 

La situation est particulièrement explosive en terme de hausse des prix pour les métaux précieux puisque plusieurs régions productrices (Afrique du Sud en particulier) sont déstabilisées par des mouvements politiques et sociaux qui permettent de penser que l’industrie minière (dont la rentabilité est déjà négativement affectée par l’augmentation des coûts de production) pourrait être durablement paralysée avec à la clef une baisse sensible de l’offre de métaux dont la demande s’accroit. Ce qui est évidemment négatif pour les cours des actions des sociétés minières qui continueront de sous performer les prix des métaux précieux eux-mêmes (physique, ETF, futures ou options).