La Mondialisation et les complexes militaro-industriel-agro-pharmaceutiques

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Quand un empire s’écroule... (Murdoch)

 

Quand un empire s’écroule...

Le business contre le journalisme

 Murdoch, un empire médiatique planétaire 

Le citizen-aventurier Murdoch : ses succès, sespratiques, ses relations..son déclin.

 Tout empire, par sa puissance même, qui le conduit fatalement aux pires excès, finit un jour par se déliter..

 Un scandale à plusieurs niveaux. Nous assistons à un délabrement inouï qui touche, de proche en proche, toute l'"anglosphère".

Il ébranle l'Angleterre. Le scandale des écoutes est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Des méthodes de pirate qui compromettent beaucoup de monde.

A la tête du Sun"Rebekah Brooks aura toujours invoqué la liberté de la presse pour museler les consciences. Elle fut l'extraordxinaire icône et porte-voix d'un cartel, qui a sciemment confondu le droit à l'information et la dictature de la transparence ; l'enquête et la manipulation ; les grands principes et le petit sensationnel ; le contrôle démocratique et l'enfumage aliénant. Cette étonnante Trinité – Murdoch, son fils et leur Saint-Esprit Rebekah – se réclame de ce qu'elle détruit : l'émancipation. Les grands moyens de communication sociale sont devenus, entre leurs mains, des instruments de domestication. Ils ont mené des tests sur l'être humain, réduit à rien comme dans une pièce de Beckett. À leurs yeux, le lecteur est un cobaye et le téléspectateur un sujet d'expériences politiques..." (Mediapart)

 L'homme le plus puissant de l'univers des medias déclenche aussi une polémique aux USA, étant donné sa position dominante, dans une multitude de sphères, médiatiques et politiques.

Entre business et politique, l'homme a fini par devenir si compromettant que l'on taisait en haut lieu ses pratiques.

 Le magnat des médias fut le suppôt des néo-conservateurs et continua à s'allier aux républicains les plus extrêmes. On sait qu'il s'engagea aux côtés de Tea Party.

"...En s’emparant du Wall Street Journal et de Newsday, Murdoch a un peu plus consolidé son emprise sur les médias et sur le débat politique aux Etats-Unis.

Il possède déjà le studio hollywoodien Twentieth Century Fox, la chaîne de télévision Fox et 35 télévisions locales qui, ensemble, touchent 40% du pays. Ce à quoi il faut ajouter la chaîne National Geographic, 19 chaînes régionales consacrées au sport et la chaîne câblée d’infos Fox News. Cette dernière, véritable outil de propagande ultra-conservateur, a dépassé en 2002 les audiences de CNN et reste aujourd’hui la n°1 en nombre de téléspectateurs. Selon le magazine Business Week, « à tout moment, au moins un foyer américain sur cinq regarde une émission produite ou livrée par NewsCorp » la holding de Rupert Murdoch. Ce papivore est aussi le patron de 177 quotidiens à travers le monde, y compris en Royaume-Uni, où il possède l’hebdo au plus fort tirage du pays, The Sun. Sans oublier le Times de Londres, le Times du dimanche et le tabloïd trash News of the World. Murdoch est aussi bien implanté sur le Net depuis lexrachat en 2005 du très populaire réseau de « networking » social MySpace (108 millions d’internautes inscrits) et devrait renforcer sa présence grâce au puissant partenariat qui vient d’êtreagréé entre MySpace, Microsoft et Yahoo (Forbes du 10 avril).

 Et Rupert Murdoch qui est un conservateur pur et dur n’hésite pas à instrumentaliser son empire médiatique pour tirer l’Amérique vers la droite. Sans surprise, il a apporté un soutien sans failles à George W. Bush qu’il a loué comme « un homme de grande moralité et d’humilité profonde ». Pour Murdoch, ses titres de presse sont autant d’armes destinées à servir ses points de vue ultra-conservateurs comme ses intérêts commerciaux. Aussi bien dans les colonnes de « news » que dans les éditoriaux de ses médias..."

 On le pensait indéboulonnable... comme le Citizen Berlusconi. La descente aux enfers ne fait que commencer. Il va entraîner avec lui bien du monde de haut rang, qui a favorisé son ascension et ses méthodes, ses tentatives de contrôle de l'opinion. Il réveille le spectre des subprimesmettant en évidence l'absence de régulation de la part des investisseurs qui ont contribué à sa montée en puissance. Ne disait-il pas : "Le meilleur régulateur est un régulateur mort" ?...

Enfin ! le début de la fin de la presse sous tutelle ? 
On peut rêver...